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Photo du rédacteurAnouk G.

Le “stealthing”, un viol non pénalisé

Ce qui est communément appelé le stealthing, ou le retrait non-consenti du préservatif pendant un acte sexuel, n’est régi en France par aucune loi. Le stealthing, venant du mot discrétion, est une forme d’agression sexuelle. Le fait, pendant un acte sexuel, qu’un partenaire retire le préservatif sans en avertir l’autre enfreint la limite du consentement. Cela peut entraîner de très lourdes conséquences sur les femmes : grossesses non-désirées et risques d’infections sexuellement transmissibles.


Dans de rares pays seulement cette pratique est considérée comme un viol auprès de la loi. En Nouvelle-Zélande, l’agresseur risque trois ans et neuf mois de prison s’il retire son préservatif “discrètement” pendant un rapport. En France, il n’y a pas de jurisprudence claire vis-à-vis du stealthing. Selon le code pénal, un viol est défini comme “tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise”. Et c’est ici que se trouve notre problème. Nous ne pouvons pas résumer seulement un viol à une pénétration. Les femmes ayant vécu un stealthing le ressentent comme un viol donc celui-ci doit être considéré ainsi auprès de la loi. Il serait peut-être temps d’écouter les victimes avant d’écrire une définition d’un crime. La justice française ne s’est pas prononcée sur ce sujet malgré les plaintes, mais alors qu'attend-elle?


Anouk

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